La scission de ces deux courants de l’islam remonte à la mort du prophète Mahomet, en 632. Se pose alors la question du successeur le plus légitime pour diriger la communauté des croyants :
Alors que les sunnites acceptent que les autorités religieuse et politique soient fondues dans la même personne, les chiites prônent une séparation claire.
Aux côtés de ces deux grandes branches existent d’autres courants minoritaires comme les alaouites en Syrie, les Alévis en Turquie, ou encore les ismaéliens, dont les Druzes, dispersés dans tout le Proche-Orient, font partie. Ces mouvements ont des affinités chiites. À Oman et au Maghreb se s’est développé le kharidjisme, une sorte de troisième voie de l’islamisme.