La zone des gorges profondes dans l'himalaya

modifié le: mercredi 2 juillet 2014

C'est en remontant le cours des grandes rivières qui fragmentent la chaîne Himalayenne que l'on peut prendre conscience de la dimension des gigantesques gorges.

La traversée des gorges sont difficiles. C'est une barrière aux échanges entre les peuples des hautes vallées et les piémonts du sud


D'une rive à l'autre de longs ponts suspendus permettent de rechercher le versant le moins exposé aux chutes d'eau, aux glissements de terrains fréquemment ravageurs à la période de mousson, ou les escarpements vertigineux.

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Seules deux ou trois routes dans l'himalaya central, parviennent à franchir la barrière montagneuse au prix d'un travail permanent d'entretien.
Des chemins muletiers ou pédestres sont plus nombreux mais ils sont également fréquemment détruits.

Les glissements de terrain sont fréquent en période de mousson. Il faut ensuite se refrayer un passage a travers les éboulis


Remonter les gorges profondes revient à franchir la réelle frontière géographique entre le sud Indien et le nord Tibétain. Les populations de l'amont des gorges ont moins de difficultés à franchir les cols pourtant élevés (5000 à 5500m) qui les séparent du plateau Tibétains où une route est souvent atteignable à moins d'une journée de cheval de leurs villages.

Les gorges ne sont quelque fois franchissable qu'au moment des basses eaux

La ligne des cols ou de crêtes ne marquent pas la frontière culturelle, mais bien les passages de gorges qui constituent les véritables difficultés aux communications.

Les ponts ont été modernisés, mais sont toujours suspendu, quelque fois sur des longueurs impressionantes
Les ponts ont toujours constitués des ouvrages critiques dans ces régions. Autrefois en lianes, cordes de Yak et planches, ils sont maintenant fait de câbles d'aciers et ont des tabliers en caillebotis métalliques. Leur franchissement n'en est cependant pas moins spectaculaire. Certains dépassent les 100m de longueur au-dessus de torrent oh combien tumultueux. Même convenablement haubanés, le mouvement incessant du tablier sous les pieds, nous rappelle que la structure est légère.
Il n'est pas rare de trouver encore, pour desservir les zones peu fréquentées, des nacelles pendues à un câble. C'est à la force des bras que la cabine précaire est tirée d'une rive à l'autre.

 

  • Rubrique(s) : Tour du Manaslu
  • Mots clés Népal | Himalaya