En théorie, le nomadisme se définit par une vie itinérante en l'absence de maisons de village, de villes de jardins ou de champs ou d'exploitation de terres, de territoire ou même d'état. Cette définition est souvent erronée, car la réalité peut être beaucoup plus variable dans ses modes de vie. Des habitats en dur peuvent être utilisés temporairement selon les saisons.
L'espace nomade est ouvert (pas de notion de propriété foncière ou de souveraineté territoriale. Il est formé de lignes, d'itinéraires avec des noeuds autour des puits, des palmeraies des salines ou des villes.
Le nomadisme repose sur une gestion collective des ressources naturelles (végétales et hydrauliques), alors que le cheptel est lui, une propriété individuelle.
Les pâturages et les puits sont administrés en commun, mais l'appropriation collective n'est pas synonyme de libre accès et d'usage public. Il existe des règles de préséances d'accords de réciprocités.
La vie sociale est modulée au grès des saisons. À la saison sèche, les troupeaux sont dispersés et les familles sont isolées les unes des autres. À la saison de pluies (hivernage), l'abondance des pâturages rend favorables les regroupements, les fêtes, les mariages, le troc.
Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun.
membres d'un des clans Korowai en Papouasie indonésienne
L’Etat désigne la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique, représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté.
En Occident, l'Etat est la forme la plus élaborée de la vie commune d'une société humaine. Il exerce son pouvoir par le biais du gouvernement. L'Etat dispose d'un certain nombre de monopoles comme l'utilisation légitimée de la contrainte physique (pour faire respecter les lois), la collecte des impôts...
Poste, Marie, Ecole dans un village du massif central