La Corne de l’Afrique est un surnom géographique qui désigne la péninsule de l’Afrique de l'Est qui s’étend depuis la côte sud de la mer Rouge jusqu’à la côte ouest de la mer d'Arabie, en passant par le golfe d'Aden et dont la forme, sur une carte, évoque une corne de rhinocéros.
Le terme désigne au sens politique la région occupée par quatre États avec la Somalie, Djibouti, l’Éthiopie et l’Érythrée, auquel est associé aussi le Sud-Soudan
La corne de l’Afrique comprend trois grandes zones géographiques :
La corne de l’Afrique comprend trois grandes zones géographiques : Une région de hauts plateaux de part et d’autre de la faille du rift Une région tropicale de basses terres sur le versant ouest des plateaux, se poursuivant jusqu’à la zone marécageuse du Bar el Gazal Une région quasi désertique de basses terres sur le flan Est des plateaux, descendant jusqu’à la mer rouge et la cote somalienne. ...
Les hauts plateaux s’etagent autour de 1800m et des chaines montagneuses culminent à 4 550 mètres ; le plus haut sommet, le Ras Dashan atteint 4 550 mètres. Un grand nombre de cours d'eau sillonne ...
Les basses terres occidentales de la corne de l’Afrique, à moins de 1.500 m, sont des terres chaudes, tropicales, situées à l’Ouest des hauts plateaux éthiopiens. Cette région connait des saisons ...
À l’Est et au nord-est des plateaux de la corne de l’Afrique, des terres très chaudes sèches et quasi désertiques ou désertiques (Behera et la Kwolla) L’Est très chaud et quasiment désertique sur sa ...
L'Afrique de l'Est s’étend de la région de la corne de l’Afrique à la région des Grands Lacs. Traversée du Nord au Sud, depuis la mer rouge jusqu’à l’Afrique australe par la grande faille du rift, ...
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)