Modes de vie des Papou de la haute vallée de la Baliem en Papouasie indonésienne centrale

La rivière Baliem traverse la chaîne centrale de la Papouasie. Une plaine d'altitude occupe le fond d'un ancien lac au centre des montagne à 2800 m d'altitude. 

Compte tenue le l'importante pluviométrie de la région , on est sous l'équateur, les montagnes environnantes sont particulièrement ravinées et difficilement franchissable. 

Les villages Papou sont donc particulièrement isolés, même à quelques kilomètres de Wamena, le chef lieux de la vallée.

L'habitat traditionnel, si il nous semble spartiate, est mieux adapté au style de vie naturel des Papous que les bâtiments de planches aux toitures métalliques,  importés par les colons. La fumée les  protège des insectes et l'épais chaume des variations de température. 

Les Papous ne maîtrisent pas la technologie du Fer. Le développement de la culture se limite a quelques de la patate douce. 

Les Papous ne disposent pas d'instruments de cuisine. Les patates douces et la viande de porc sont cuites à l'étouffé, au milieux d'un empilage d'herbes et de pierres préalablement chauffées sur des feux de bois.

Les Papous consomment le porc. C'est le seul animal d'élevage avec quelques volailles.

La découverte de ces populations isolées s'est inévitablement accompagnée de l'arrivée des missionnaires à la recherche de nouvelles terres à évangéliser.

Notre voyage en 1999, au pays des papou des montagnes centrale de la nouvelle Guinée, nous obligea à marcher dans des conditions difficiles. La forêt équatoriale est dense et très humides sous ces latitudes proches de l'équateur. La bonne surprise fut de ne pas souffrir de l'agression des moustiques, peut présent au dessus de 2000 m d'altitude, et la température plus supportable, même si la forte hygrométrie modère cette impression.