Mongolie
Sur une superficie d'environ trois fois celle de la France pour une population de 3 millions d'habitants (2014), on ne se marche pas vraiment sur les pieds dans ce pays. C’est le pays roi pour les cavaliers.
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Sur une superficie d'environ trois fois celle de la France, pour une population de 3 millions d'habitants (2014), on ne se marche pas vraiment sur les pieds dans ce pays. C’est le pays roi pour les cavaliers.
La capitale Oulan-Bator, fruit de l'urbanisme communiste, compte à elle seule plus de 800 000 habitants.
En été, la fête du Nadam a lieu dans tout le pays, et atteint son apogée en juillet à Oulan-Bator. C'est l'occasion d'un vaste rassemblement dans la steppe environnante où viennent se mesurer les meilleurs lutteurs, les chevaux les plus rapides et endurants, ainsi que les tireurs à l'arc.
Il n'y a guère que des touristes pour ne pas circuler à cheval durant ces festivités ! Même pour acheter son Coca, on y va sur sa monture.
Les Mongols continuent de vivre sous la yourte de feutre. Les chevaux restent un des meilleurs moyens de locomotion dans ce pays presque sans routes ni pistes. Jusqu'à la frontière sibérienne, les cavaliers rencontrent peu d'obstacles dans ces paysages sans arbres.
Les Yourtes sont constituées d'un treillis de bois disposé en un cercle de 5 à 10 mètres de diamètre qui soutient un faisceau de lattes sur lesquelles sont déployées des couvertures de feutre. Au centre un poêle rudimentaire réchauffe la tente où chaque membre de la famille ou les invités ont un emplacement bien déterminé.
La nourriture mongole est essentiellement à base de lait, de fromages et d'excellents yaourts. Les légumes sont quasiment absents des menus mongols.
Les chevaux mongols sont résistants, bien que de petite taille. Ils peuvent passer l'hiver dehors par -30° et se nourrir d'une herbe rase, en grattant la faible couche de neige.
La chasse à l'aigle est encore vivace dans l'ouest du pays, dans les régions Kazakh pour la pelleterie. En effet, les serres des rapaces n'abîment pas les fourrures des proies.
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Quelques photos du voyage en Mongolie de 1994
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Le voyage a eu lieu en 1994, du 30 juin au 25 juillet, centré sur les fêtes du Naddam d’Oulan-Bator autour du 12/14 juillet
Principales étapes du séjour :
Arrivée à Oulan-Bator. Accueil par un jeune qui étudiait dans une école de commerce française et qui nous avait proposé de nous guider pour ce voyage et de nous accueillir dans sa famille dans l’Altaï (Ouest de la Mongolie)
Piste vers le sud, à bord d’un mini bus russe très « tout terrain » dans les steppes du désert de GOBI. Il n’y a pas de routes, pas de pistes véritables non plus, seulement des traces de passage de véhicules, éparpillées dans la steppe. Il n’y a pas de difficultés pour trouver l’emplacement pour un campement.
Passage à Dalandzadgad, seule petite ville à des centaines de km à la ronde
Randonnée promenade, dans la seule chaine de montagnes (de collines) où même à basse altitude, il reste des névés toute l’année et un petit glacier.
Poursuite de la piste vers le sud-ouest, dans une région de plus en plus désertique où apparaissent des dunes de sable.
Campement de nomades, éleveurs de chameaux (à deux bosses). Ils ont la pelade, car il fait très chaud en été (+30°C), et ils n’ont pas besoin de leur lourde pelisse d’hiver bien adaptée au -30/-40°C.
À travers les steppes herbues, à la rencontre de campements, vers l’est du Gobi. Le chef de famille d’un l’un d’eux est heureux de nous faire une démonstration de lutte mongole.
Entre deux canyons, on découvre les sites où ont été collectés des œufs de dinosaures. Poursuite vers le lac rouge (Oulan Nuur)
Visite du site de Karakorum, ancienne capitale supposée de Gengis Khan, mais où il ne reste quasiment rien de son campement gigantesque. Non loin s’est établi à Erden Dzu, un monastère bouddhiste Vajrayana (Tibétain) encore en activité. On est près de la vallée de l’Orkhon, berceau des grandes tribus mongoles.
Retour à Oulan-Bator, par une des seules routes du pays ou ne manquent pas d’y avoir des accidents, ou des crevaisons pour ce qui nous concerne.
Nous passons plusieurs jours aux fêtes du Nadam de la capitale, compétition finale de différents Nadam qui ont sélectionné, en province, les meilleurs chevaux (cavaliers) archer et lutteurs… Si les épreuves de luttes traditionnelles et de tir à l’arc ont lieu dans un stade, en ville, les courses de chevaux se tiennent à quelques kilomètres, dans la steppe toute proche. Les épreuves n’ont rien à voir avec nos courses hippiques de quelques milliers de mètres. Ici c’est en km que se comptent les distances des courses des chevaux, montés par des jeunes enfants. L’important c’est le cheval et pas le cavalier, et un cheval passant la ligne sans son jockey, est valable. Les épreuves attirent des milliers de spectateurs, cavaliers évidemment (sauf les quelques touristes)
Envol pour Olgi, à l’extrême ouest de la Mongolie en Pays kazakh, au cœur des montagnes de l’Altaï.
Exploration des montagnes (le point culminant à 4156m et est couvert de neige), et des lacs du pays Altaï. Hébergement sous la yourte dans les campements nomades, éleveurs de moutons et de chevaux.
On assiste à des démonstrations de chasse à l’aigle et une démonstration de « polo/rugby », appelé Oulak en Kazakh (Boskatchi en Afghanistan), avec ici une peau de mouton à la place d’une carcasse de bélier.
Retour à Oulan-Bator en avion
Excursion de deux jours vers le nord, à la limite de la forêt sibérienne jusqu’au monastère récemment reconstruit de Amayarsgalant Khid.
La découverte de la Mongolie se termine, et le retour s’effectue par le train. Le trans mongolien jusqu’à Irkoutsk, puis le trans sibérien jusqu’à Moscou. Une belle expérience de quatre jours et cinq nuits à travers les forêts sibériennes, après une escale au Lac Baïkal.