La zone des hautes montagnes himalayennes
Elle se voie de loin, semble proche et inaccessible éblouissante et sauvage.
Au cours du trek, c'est dans la traversée des « alpages » et au moment du passage du col contournant le massif souvent à plus de 5000m que l'on côtoie de plus près cette zone quasiment inaccessible au commun des mortels. Au Népal à cette altitude on est à la limite basse des neiges éternelles. On y tutoie les langues de déjection glaciaires et souvent on est au pied d'un mur minéral et glacé de 3000 m !
On se prend à rêver aux exploits des grands alpinistes. Exploit n'est pas un vain mot compte tenu de l'environnement effroyable de chutes de glaces, d'avalanches monstrueuses et des conditions climatiques et de raréfaction de l'air.
Déjà pour nous, passer un col a 5000m, c'est avancer péniblement avec seulement 50% de l'oxygène que nous sommes habituer à respirer au bord de mer. (En fait 540 hPa à 5000m)
Personnellement l'ascension du Larkia Pass (5100m) derrière le Manaslu m'a pris 5 heures en partant de 4500m. Au moment du départ, à 4 heures du matin la température en octobre était de -10/-15 °
Au cours de la descente sur le versant ouest, dans une neige encore profonde, quel n'a pas été ma surprise de croiser une caravane de Yak (en fait de dzo) et de mules, de retour de Manang. C'était un peu « Himalaya – l'enfance d'un chef », le film d'E Vali.
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Rubrique(s) : Tour du Manaslu
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