Carnet de voyage au Brésil
C’était en 1989, et les souvenirs ne sont plus très précis, mais les étapes de ma découverte du Brésil m’ont menée à :
Fortaleza : point d’arrivée à l’époque d’un vol charter de Nouvelles Frontières.
Rio de Janeiro : pour le carnaval… et qui m’occupa plusieurs jours, tout en visitant les lieux mythiques de cette ville : le pain de sucre, le « Corcovado » et bien sûr les plages de Ipanema, et de Copacabana. Le défilé des écoles de Samba des différents quartiers au Sambodrome et vraiment une expérience exceptionnelle, où on se laisse prendre par le rythme lancinant et envoutant de la musique brésilienne.
Chute d’Iguassu : sans doute les plus impressionnantes que j’ai vues ! (Et pourtant je suis allé voir les chutes du Zambèze, ou les grandes cascades d’Islande (les Foss).
Brasilia : Ville étonnante, passionnante pour son urbanisme et l’architecture de ses bâtiments officiels dus en particulier au brésilien Oscar Niemeyer, dans les années soixante. Une ville pas aisée à visiter pour un piéton, mais dont le calme contraste avec l’agitation frénétique de Rio, surtout au moment du carnaval !
Manaus : incroyable ville de l’Amazonie où on ne sent pas en Amazonie. Le fameux opéra, importé pièces par pièce d’Europe symbolise la folle époque de la ruée, non pas vers l’or, mais pour l’exploitation du caoutchouc à la fin du XIXe siècle.
En quittant la ville, en bateau, à quelques kilomètres, le confluent de l’Amazone et du Rio Negro montre les différences de couleurs des eaux. C’est aussi une excursion qui permet de prendre la dimension du fleuve, qui semble un immense lac, navigable sur plusieurs milliers de kilomètres par de gros cargos.
Santarem, ville en aval de Manaus, à mi-chemin de l’estuaire de l’Amazone. C’est là où j’aurai approché un peu plus, la vie de la forêt équatoriale. J’ai souvenir d’un atterrissage scabreux sous une pluie battante, qui réduisait tant la visibilité, que nous avons touché la piste violemment ! Une excursion plus paisible, avec les petits bateaux de transport en commun où l’on voyage avec son hamac, fut un moment agréable de convivialité avec les habitants, des immigrés du sud, venus tenter de faire fortune, mais au prix du défrichage de terres nouvelles.
Sao Luis, petite ville désuète du Nordeste. Il ne m’en restera qu’un mauvais souvenir, puisque c’est là que je me suis fait voler à l’arraché mon sac à dos avec mes dernières photos (pellicules argentiques à l’époque) et mon appareil. Je venais juste de reconfirmer mon vol de retour.
Recife : où j’ai dû me rendre pour aller au consulat de France refaire mes papiers volés et récupérer de l’argent, grâce à mes Traveler chèques.
Rio, a nouveau pour un retour en France problématique, car après le vol de mon passeport je n’avais plus de preuve d’entrée légale au Brésil et sans le secours du personnel d’Air France pour intercéder auprès de la police des frontières je serais encore là-bas !