Un archipel de plus de 600 îles presque toutes inhabitées et difficilement accessibles dans leur isolement au nord-ouest de la nouvelle Guinée. Il recèle parmi les plus beaux fonds sous-marins du monde entouré de paysages de nature sauvage extraordinaire. C’est le paradis des plongeurs, et des amateurs de découvertes sous-marines avec masque et tuba
L’Ile principale est celle de Waigeo. C’est sur la côte sud, en face de la ville de Sorong que se sont installé depuis quelques années seulement les premières lodges pour touristes. D’autres du plus basique au plus luxueux se sont installés plus à l’ouest dans des sites les plus paradisiaques les uns que les autres. Les plages de sable sont ombragées par une végétation équatoriale plus qu’exubérante, des pontons permettent de franchir les platiers et d’atteindre sans difficulté les tombants coralliens d’une beauté indécente.
Les Raja Ampat (les quatre rois) sont quasiment déserts, hormis quelques villages de nouveaux immigrants de l’ouest de l’Indonésie, venu dans ce Far West pour gagner de l’argent. Quelques Papous « civilisés » se sont échappés de l’île mère voisine pour peupler quelques villages suscités par les colons hollandais.
Il y a très peu d’infrastructure sortie de la petite ville de Wasai, et les déplacements dans l’archipel se font en petits bateaux à moteur plus ou moins rapides. Évidemment l’idéal aurait été d’être sur le bateau d’Étienne comme prévu initialement.
Les paysages remarquables et sites visités dans les Raja :
C’est un petit Waiyag du nom du site classé au patrimoine mondial, situe au nord de Waigeo et que nous ne pourrons pas visiter, car trop loin des hébergements possibles. Un belvédère a été aménagé récemment pour découvrir une belle vue d’ensemble de la baie semée de plots calcaires, couverts de végétation dans une mer d’émeraude.
Dans une vaste baie de Waigeo le site de Kabui rassemble un grand nombre d’ilots calcaire recouvert de végétation équatoriale exubérante. L’eau de mer a sapé les bases des mamelons les transformant en gigantesques morilles.
Une passe entre la baie et l’océan parcouru par un courant orienté selon les marées permet d’assister à un défilé de poisson dans un jardin corallien grandiose d’une grande diversité.
Visite de deux villages paisibles, aux rues de sable impeccablement balayées. Population accueillante et désinvolte, surtout occupée à la sieste en milieu de journée, moment où nous sommes passés à Arborek pour aller pique-niquer, sous des arbres où les habitants ont assemblé des bancs et tables pour les visiteurs. Le village de Saporkem, sur l’ile de Waigeo est lui situé au bout d’une passerelle en bois au bout de la seule route de l’ile. Nous avons séjourné avec plaisir dans des cabanes sur pilotis tenues par une sympathique famille Papou à deux pas du village.
Un incroyable jardin de coraux dur et mou de toutes couleurs dont beaucoup de rouge, envahi de myriade de poissons dont des gros qui rodent en bas de la falaise à -30 m. Si le site est parcouru par un courant modéré, l’accès est facilité à partir d’une belle plage déserte à l’extrémité de l’île de Kri
Une promenade en petit bateau dans un dédale lacustre de mangroves dans une mer peu profonde pleine de coraux. Des grottes aux chauves-souris et des passages en mini tunnels sous rocher agrémentent la promenade.