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Ouzbékistan en bref
L’Ouzbékistan avec une superficie de 447 4001km2 (presque la France) est un pays doublement enclavé (deux pays à traverser pour atteindre la mer) situé au centre de l’Asie centrale, dans une région historiquement appelée le Turkestan.
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Ce pays, de constitution récente (après la révolution Russe), héberge une majorité d’Ouzbek arrivé vers le XVème siècle depuis le bassin de la Volga mais c’est historiquement une terre de métissage important, conquise par l’empire tsariste au XIXème siècle.
Sur l'historique route de soie, il est connu pour le passé très riche des oasis de Samarkand, Boukhara et Khiva
Le pays actuel est devenu indépendant de l’ex URSS en 1991. Il compte aujourd’hui (2014) 30 millions d’habitants, essentiellement des agriculteurs sédentaires, mais est entouré de nombreux peuples à la culture nomade encore vivace, comme le Turkménistan au sud-ouest, le Kazakhstan au nord, et le Kirghizstan à l’est. Il est frontalier du Tadjikistan et Afghanistan au sud. Enclavée dans les montagnes du Tien Shan, la riche vallée du Ferghana rassemble 30% de la population.
Le climat très continental (jusqu'à -50°c l'hiver, +50°c l'été) est accentué par le désert qui occupe la majeure partie de ce pays plat.
L'Ouzbékistan comprend majoritairement l'ancienne province de Transoxiane entre Amu Darya et Syr Darya et fut une « Mésopotamie » de l'Asie centrale, comme bassin agricole fertile et vraisemblablement berceau de cultures Indo-Européenne.
Cette ex république de l'Union soviétique n'a pas, comme beaucoup d'autre pays de la région, de délimitation ethno géographique cohérente.
Des ressources naturelles importantes, en particulier en gaz, permettent au pays d’avoir une croissance économique importante, de l’ordre de 7% (2012). Son PIB : 3300$/hab en PPA est encore faible (moyenne mondiale 9000$, France : 35 000$)
Il reste encore dépendant de la monoculture intensive du coton imposée par la Russie Tsariste puis l’ex URSS. D’immenses travaux d’irrigation ont eu pour conséquence de réduire le débit des fleuves Amou Daria et Sir Daria vers la mer d’Aral qui s’est donc asséchée. Les eaux qui y parviennent encore sont très chargées en pesticides utilisés par l’agriculture. Au demeurant les surfaces irriguées dans des zones historiquement fortement peuplées dépassent largement celles perdues autour de la mer d’Aral faiblement habitées.
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Mots clés Ouzbékistan
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