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Bresil
Bresil
Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique latine. Ma découverte superficielle date un peu. C’était en 1989, à l’occasion du Carnaval de Rio, un évènement vraiment incontournable et inoubliable !
Difficile d’être bref pour présenter un pays aussi gigantesque et varié. En très résumé, grand comme 12 fois la France et peuplé de plus de 200 millions d’habitants, c’est un état qui pèse lourd dans le paysage sud-américain.
Façonné par l’occupation portugaise il présente de nombreuses originalités par rapport aux autres pays du continent sud-américain à coloration Hispanique. Les colonisations occidentales parmi les plus anciennes de la planète ont laissé peu de place à l’existence de cultures autochtones, mais avec son vaste territoire de l’Amazonie, c’est encore dans ce pays qu’on trouve quelques traces de population amérindienne. Le Brésil est, avec les Caraïbes, la région d’Amérique latine la plus concernée par les conséquences de la traite négrière. Le trafic des esclaves a produit un métissage important et aujourd’hui la population est à 48 % d’origine blanche, 8 % africaine, mais 43% métisse. Il ne reste que 1 à 2 % de peuples indiens locaux.
Du point de vue géographique, l’Amazonie occupe une place prépondérante au Brésil. Elle est plus diverse qu’il n’y parait en la survolant et elle ne se limite pas aux seuls clichés de la déforestation, même si elle est bien réelle. Le fleuve Amazone, navigable par de gros cargos jusqu’à Manaus, a permis le développement de villes importantes, où à part par le climat, rien ne laisse penser qu’on est au milieu d’une forêt. Il faut se rendre dans de plus petites villes comme Santarem par exemple, pour percevoir la vie locale des habitants dans l’environnement équatorial.
Le nord-est est bien plus sec qu’on ne pourrait l’imaginer en raison de sa latitude. La vie est donc plus pauvre.
C’est le long de la côte atlantique, plus au sud que se concentrent les richesses et l’activité économique du Brésil avec les villes géantes de Sao Paulo et Rio de Janeiro.
A la frontière avec l’Argentine, les chutes d’Uguassu, du point de vu touristique méritent vraiment le voyage.
Sélection de photos du voyage au Brésil de 1989
Ma découverte du Brésil est bien ancienne maintenant. Les impressions de mon voyage se sont un peu estompées, mais j’en garde de bons souvenirs festifs, vu que j’y suis allé pour participer au fameux Carnaval de Rio.
C’était en 1989, et les souvenirs ne sont plus très précis, mais les étapes de ma découverte du Brésil m’ont menée à :
Fortaleza : point d’arrivée à l’époque d’un vol charter de Nouvelles Frontières.
Rio de Janeiro : pour le carnaval… et qui m’occupa plusieurs jours, tout en visitant les lieux mythiques de cette ville : le pain de sucre, le « Corcovado » et bien sûr les plages de Ipanema, et de Copacabana. Le défilé des écoles de Samba des différents quartiers au Sambodrome et vraiment une expérience exceptionnelle, où on se laisse prendre par le rythme lancinant et envoutant de la musique brésilienne.
Chute d’Iguassu : sans doute les plus impressionnantes que j’ai vues ! (Et pourtant je suis allé voir les chutes du Zambèze, ou les grandes cascades d’Islande (les Foss).
Brasilia : Ville étonnante, passionnante pour son urbanisme et l’architecture de ses bâtiments officiels dus en particulier au brésilien Oscar Niemeyer, dans les années soixante. Une ville pas aisée à visiter pour un piéton, mais dont le calme contraste avec l’agitation frénétique de Rio, surtout au moment du carnaval !
Manaus : incroyable ville de l’Amazonie où on ne sent pas en Amazonie. Le fameux opéra, importé pièces par pièce d’Europe symbolise la folle époque de la ruée, non pas vers l’or, mais pour l’exploitation du caoutchouc à la fin du XIXe siècle.
En quittant la ville, en bateau, à quelques kilomètres, le confluent de l’Amazone et du Rio Negro montre les différences de couleurs des eaux. C’est aussi une excursion qui permet de prendre la dimension du fleuve, qui semble un immense lac, navigable sur plusieurs milliers de kilomètres par de gros cargos.
Santarem, ville en aval de Manaus, à mi-chemin de l’estuaire de l’Amazone. C’est là où j’aurai approché un peu plus, la vie de la forêt équatoriale. J’ai souvenir d’un atterrissage scabreux sous une pluie battante, qui réduisait tant la visibilité, que nous avons touché la piste violemment ! Une excursion plus paisible, avec les petits bateaux de transport en commun où l’on voyage avec son hamac, fut un moment agréable de convivialité avec les habitants, des immigrés du sud, venus tenter de faire fortune, mais au prix du défrichage de terres nouvelles.
Sao Luis, petite ville désuète du Nordeste. Il ne m’en restera qu’un mauvais souvenir, puisque c’est là que je me suis fait voler à l’arraché mon sac à dos avec mes dernières photos (pellicules argentiques à l’époque) et mon appareil. Je venais juste de reconfirmer mon vol de retour.
Recife : où j’ai dû me rendre pour aller au consulat de France refaire mes papiers volés et récupérer de l’argent, grâce à mes Traveler chèques.
Rio, a nouveau pour un retour en France problématique, car après le vol de mon passeport je n’avais plus de preuve d’entrée légale au Brésil et sans le secours du personnel d’Air France pour intercéder auprès de la police des frontières je serais encore là-bas !