Mariages forcés et excision en Afrique de l'Ouest
Mariages forcés
Quelque soit leurs régimes politiques, la pauvreté endémique des pays de l’Afrique de l’Ouest l’organisation des mariages forcés reste dans les habitudes. Ils sont le plus souvent du a la nécessité de « placer » les jeunes filles dans des familles « d’accueil » pour réduire le nombre de bouches à nourrir. Dans d’autres cas, elles constituent une main-d’œuvre pour les taches ménagères chez les plus riches, ou la main d’oeuvre pour les travaux des champs ou la garde des troupeaux.
Le plus souvent les mariages arrangés par les familles concernent les jeunes filles ayant bien moins de 18 ans. Ils sont pratiqués conformément aux traditions, de manière plus fréquente a la campagne qu’a la ville.
Autre facteur qui connut les familles a marier leurs jeunes filles est de le réaliser avant qu’elle n’ait eu des grossesses prématurées ou des relations sexuelles précoces, contraire aux us et coutumes
Mutilation génitale féminine (Excision)
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , « les mutilations sexuelles féminines sont des interventions qui altèrent ou lèsent intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales. Ces pratiques ne présentent aucun avantage pour la santé des jeunes filles et des femmes. Elles peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des infections, la stérilité, des complications lors de l'accouchement, et accroître le risque de décès du nouveau-né. Elles sont pratiquées le plus souvent sur des jeunes filles entre l'enfance et l'âge de 15 ans. Les mutilations sexuelles féminines sont une violation des droits des jeunes filles et des femmes. »
Le Mali fait partie des pays d’Afrique où la prévalence de l’excision est la plus élevée
La pratique recule, mais reste présente dans les milieux ruraux et défavorisés. Des variations s’observent selon les pays, les provinces et les appartenances ethniques.L'abandon de l’excision n’est pas encore effectif, malgré des législations qui la condamne dans la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Plusieurs ONG internationales et associations locales relayées par la presse internationale sont engagées pour mettre un terme à cette tradition
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