Les Tamangs, habitants du Népal des moyennes montagnes supérieures, forment une ethnie appartenant au groupe des Tibéto-birmans estimé à 1.5 million (2011).
Avec environ 5% de la population du pays, ils représentent et une des plus importante « minorité » devant les Newars ou les Gurungs.La majorité etant les Indo-népalais.
Les Tamangs, habitants du Népal des moyennes montagnes supérieures, forment une ethnie appartenant au groupe des Tibéto-birmans estimé à 1.5 million (2011)
Ils vivent autour de la vallée de Katmandou dans les zones de moyenne montagne dont la culture et la langue présentent beaucoup d'affinités avec celles du Tibet, d'où ils ont probablement émigré. Bouddhistes et chamanistes, ils sont beaucoup plus nombreux que les autres ethnies à avoir conservé l'usage de leur langue. Principalement agriculteurs et éleveurs, ils pratiquent également des activités de portage pour le commerce et le secteur touristique.
Les Tamangs ont une réputation de paisibles guerriers; Leur courage est l’une des caractéristiques reconnues par l’ensemble des Népalais. Ils sont perçus comme honnêtes, loyaux, doux et aimables. Mais ces vertus peuvent se transformer en farouche combativité sous l’emprise de la colère. Les contingents de soldats Gurkhas de l’armée anglaise sont, entre- autres, constitués de Tamangs, et certaines armées de mercenaires les recrutent volontiers pour ces qualités guerrières.
Par les Indo-Népalais ils étaient appelés collectivement « Bhote », ce qui signifie tibétains, mais il leur est préféré le nom de « Tamang » signifiant marchands de chevaux. (« Ta » en tibétain signifie « cheval », « mang » signifie « trader »).
Au Népal, les tibéto-birmans sont représentés par de nombreux groupes et ces peuples sont considérés comme des castes, par les hindous. Les Tamangs sont assimilés à une caste inférieure. Ils sont souvent utilisés, et même exploités par les hautes castes Indo-Népalaises, pour faire les travaux les plus durs qui nécessitent une grande force physique (conducteurs de rickshaws ou porteurs à titre d’exemple). Ils représentent une population pauvre.
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Les Tamangs se considèrent, comme les autres ethnies tibéto-birmanes du Népal, comme les habitants d’origine de la vallée de Kathmandou qui ont été refoulés par les invasions Indo-iraniennes successives, vers les contreforts de l’Himalaya. On les retrouve donc essentiellement au nord-est de la vallée de Kathmandou, particulièrement vers le massif du Langtang.
Ils parlent un dialecte proche du Tibétain de la famille tibéto-birmane.
Les Tamangs sont bouddhistes et estiment avoir été convertis au Bouddhisme avant les tibétains, dans le sillage de l’expansion de la doctrine vers la Chine. Ils restent cependant profondément marqués par l’animisme de l’époque prébouddhique, ou le Chamanisme.
Au demeurant les Tamangs se rendent volontiers dans les temples Hindous.
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Les Tamang sont principalement des agriculteurs même si leur lointaine origine est nomade. Ils sont organisés en village correspondant à un ou plusieurs clans.
Le chef d'un village Tamang est appelé talugdar et agit comme un agent du gouvernement pour collecter les impots. Auparavant, dans le cadre du système traditionnel de Kipat, chaque kipatiya payait une petite somme par an, indépendamment de la taille des terres possédées. Le système Kipat étant aboli, chaque agriculteur paie maintenant en fonction de la taille de ses exploitations.
Dans le système Kipat un clan avait des droits collectifs exclusifs et inaliénables pour une zone de culture définie. Seuls les membres du clan pouvaient posséder des terres ou récupérer les terres incultes relevant du Kipat, y compris les cours d'eau et les forêts.
En complément des activités agricoles les tamang pratique un petit artisanat et sont reconnus comme les meilleurs peintres de Tankas et sont sollicités par les monastères jusqu’aux confins du Sikkim et du Bhoutan, pour leur maîtrise des techniques picturales traditionnelles.
Beaucoup d’entre eux ne disposant pas de terres suffisantes pour vivre, partent sur les chemins du Népal, comme porteurs, ou maintenant comme travailleurs manuels dans les pays du golfe. Autrefois le debouché vers l’armée anglaise des Gurkhas leur a forgé une vaillante réputation de bons soldats.
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