Les Kamoro sont une population du sud de la province indonésienne de Papouasie en Nouvelle-Guinée occidentale. Ils étaient de l’ordre de 8 000 lors d’une estimation faite dans les années 80. Ils sont pêcheurs sur la côte ou chasseurs et cueilleurs dans l’intérieur. Ils vivent dans la région administrative de Mimika,.
Leur zone de peuplement se situe entre Triton Bay jusqu’au sud-est de la rivière Otokawa dans la région de Korvar . L'Otokawa marque également la frontière avec le territoire des Asmat, peuple papou voisin.
Les Kamoro sont une population du sud de la province indonésienne de Papouasie en Nouvelle-Guinée occidentale. Ils étaient de l’ordre de 8 000 lors d’une estimation faite dans les années 80. Ils sont pêcheurs sur la côte ou chasseurs et cueilleurs dans l’intérieur. Ils vivent dans la région administrative de Mimika,. Leur zone de peuplement se situe entre Triton Bay jusqu’au sud-est de la rivière Otokawa dans la région de Korvar . L'Otokawa marque également la frontière avec le territoire des Asmat, peuple papou voisin.
Dans l’arrière-pays, dans les hautes terres, jusqu’au pieds de la chaine des montagnes trans néo-guinéenne les tribus de l’intérieur, appelé Amungme, appartiennent à une ethnie cousine des Kamoro. Ils seraient de l’ordre 13 000.
A partir du milieu du XXème siècle ces deux peuples papous s’affrontements au gouvernement indonésien pour la préservation de leurs terres sacrées réquisitionnées lors de l’implantation de mines exploitant des gigantesques gisements de cuivre et d’or. La ville nouvelle de Timika est devenue la capitale administrative de la région de Mimika
Langues
Les Kamoros parlent des langue Kamoros divisées en au moins sept dialectes différents. Les langues asmat-kamoro sont une famille de langues papoues.
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Comme d'autres etnies papou du sud de la nouvelle guinée , les Kamoros dansent ornés de leurs belles parures, des danses guerrières bien souvent rythmées au son des tambours.
Les fêtes sont toujours l’occasion de partager la viande de cochon qui est cuit sur place à l’étouffée sous des feuilles de palmes et accompagné de patates douces.
La forme d'art la plus remarquable est le mbitoro (mâts fantômes allemands ). Ces poteaux sont fabriqués à partir d'arbres ressemblant à des mangroves. Le tronc et la racine de support sont utilisés. Ces pieux s'élèvent jusqu'à 7 m de hauteur. Les figures humaines du mbitoro représentent les ancêtres décédés, mais les figures humaines sont sculptées comme des corps vides.
Exemple de leurs œuvres :
- Les mbitoro: les totems sculptés dans un tronc d’arbre sacré à l’occasion du décès de personnes importantes.
- Wemawe: représentation d’ancêtres accroupis, sculptés dans un tronc de sagou(sagoutier)
- Boucliers yamate: des pièces toujours très créatives avec une grande variété de formes
- Pekoro : des bols et des coupes de toutes les formes
- Les masques d’esprits mbiikao: ils peuvent parfois recouvrir le corps entier
- Les tambours en peau de lézard, eme et tifa: la caisse est finement scumptée, la tonalité patiemment accordée
Un festival d’art tribal des kamoro à vue le jour ces dernières années et le tourisme et la popularité de l’ethnie tend à se diffuser.
Ils étaient parmi les meilleurs sculpteurs aux côtés des asmat, leurs célèbres voisins. Les pièces sculptées possédaient des fonctions bien souvent religieuses.
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Avec l’exploitation par une multinationale de la mine de Grasberg, une des plus grande au monde, les Papous ont été dépossédés de leurs terres ancestrales.
La mine de Freeport-Mc Moran
La compagnie minière Freeport - McMoRan (Phoenix) est de loin le plus grand investisseur étranger en Indonésie ; aussi le plus contesté dans ses méthodes d’extraction des ressources (les plus gros gisements d’or et de cuivre au monde situé a plus de 4000m d’altitude) et d’exploitation des hommes. Un ethnocide pour les populations locales, que ce soit les Kamoro qui vivent en bordure de côte ou les Amungme forcés de troquer les hautes terres froides de la région de Tembagapura contre les marécages côtiers des basses terres impaludées, de la ville champignon de Timika. Un ethnocide doublé d’un écocide ; la mine pouvant rejeter quotidiennement jusqu’à 300 000 tonnes de boue contenant des métaux lourds. Selon les études une superficie entre 200 km2 (noyau dur) et 30 000 km2 serait aujourd’hui empoisonnée. Une tragédie vécue d’autant plus mal localement que le premier contribuable du pays (Freeport a rapporté 1,5 milliard de dollars à l’Etat indonésien en 2014) ne verse quasiment rien aux populations autochtones, pourtant les plus impactées par les rejets miniers et les indemnités qui devraient en découler
En 1996, les amungme créent un conseil tribal composé de chefs de tous les clans, le LEMASA pour tenter de lutter contre l’exploitation de leurs sols et de leurs forêts, mais la région est la plus militarisées d’Indonésie avec la présence de plus de 6000 soldats. Le président de LEMASA à cependant réussit a traduire FREEPORT en justice aux Etats Unis en réclamant 6 millions de dollars de dommages et intérêts.
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