Dong - Us et coutumes

Le site où vivent les Dong fut choisi selon la légende par un jeune homme nommé Lu Nuan, à la recherche d'un emplacement propice à l'établissement de sa famille repoussée depuis le nord par les invasions Mongoles.

Les familles Dong se regroupent en clans appelés « Dou » et habitent toutes un même village. Les mariages entre habitants de ce même village est donc interdit. Plusieurs Dou d'une même région forment des Tuan. Les mariages entre membres de Dou différents d'un même Tuan sont acceptés.

Depuis l'ancien temps les Dong considèrent que les hommes naissent tous égaux en droit. Afin de maintenir l'harmonie de la vie collective, des règles de bonne conduite ont été élaborées (les lois Kuan) dans le respect des autres et on choisit  une équipe  chargée de les faire respecter (le comité de Kuan) qui élis un chef en son sein. Les lois fondamentales ont été gravées sur des pierre plantées en pleine  campagne à la vue de tous. Ces règles concernent entre autre la vie commune, la sécurité publique, les mariages.

Les Dong ont la réputation d'être honnêtes et loyaux. Il n'est pas de coutume de fermer sa maison à clés lorsqu'ils s'en vont. Si un objet est trouvé, il est déposé sur les bancs de la tour des tambours du village à la disposition de celui qui l'a perdu.

Les hôtes sont toujours accueillie avec une coupe d'alcool de riz, à la porte du village ou sous le pont de la pluie et du vent. En signe d'hospitalité, les Dong aiment organiser en l'honneur de leurs invités des repas conviviaux autour d'une grande table dressée au milieu du village. Ces rassemblements sont des événement très courus.

De nombreuses fêtes et rassemblements populaires offrent des opportunités de rencontres pour que les célibataires trouvent chaussure à leur pied. Les anciens favorisent ces rapprochements en construisant une salle de réunion (salles de la lune) où peuvent se retrouver les jeunes et moins jeunes en quêtes d'âmes sœur, tout en pratiquant des travaux manuel ou des jeux de sociétés.

Les mariages sont célébrés à plusieurs occasions dans l'année. La marié n'ira cependant habiter chez son mari que lorsqu'elle sera enceinte du  premier enfant. A la naissance de ce dernier, c'est au grand père maternel que reviens l'honneur de choisir le nom du nouveau né. L'enfant est officiellement accueilli dans la famille un mois après sa naissance, et c'est l'occasion d'agapes séparées dans chacune des deux familles approvisionnées par la famille du mari. La famille de la mariée, a elle, la charge du trousseau. C'est a l'issue de cette cérémonie pour le premier né, que le mariage des parents est définitivement officialisé.

Le décès d'une vielle personne est l'occasion de faire sauter de longs chapelets de pétards symbolisant le bruit de la mort dont l'âme part pour l'au delà. C'est aussi un moyen de prévenir le voisinage de la mort d'un proche. Un astrologue et la famille décideront de la date de l'enterrement. Il aura lieu sur la rive opposée de celui de l'habitation. Le corps du défunt y sera emmené en traversant la rivière, sans utiliser le pont de la pluie et du vent. Durant la période de deuil d'un mois, les enfants brûleront tous les soirs sur les hôtels des divinités, des bâtons d'encens et du papier monnaie. Au banquet des funérailles un bol de riz sera déposé en face d'un siège vide du défunt.

Les Dong apprécient les plats à base de poisson mariné, mais il est aimé aussi grillé. Les plats à  base de sang de cochon font également parti des déjeuners de fêtes. Le riz au poulet reste cependant la base de l'alimentation. Le thé est parfumé à l'essence de camélia qui joue un rôle particulier dans l'économie locale