Le bouddhisme est, pour certains une religion, pour d'autres une philosophie fondée au VI° siècle avant notre ère par Bouddha Shakyamuni, "le Sage du clan des Shakya".
La doctrine de Bouddha offre une voie spirituelle pour s’affranchir de la souffrance propre à notre existence par des pratiques exigeantes, alliant autodiscipline, méditations et connaissance de la réalité (le Dharma).
Elle ne cherche pas à régir la vie de nos sociétés comme le font les religions monothéistes, mais en montre seulement les failles.
Plutôt que la recherche du bien-être immédiat et temporaire, le Bouddhisme montre les raisons du mal, issues de la recherche avide de satisfaction des désirs immédiats et de la valorisation de soi.
Bouddha prône un mode de vie non violent, respectueux de tous les êtres vivants. Sa doctrine s'appuie sur la croyance en un cycle infini de renaissances déterminées par les actions accomplies dans des existences antérieures.
Le Bouddhisme repose sur quatre axiomes :
Le premier constate que la souffrance, est liée à la notion d'impermanence. Une grande partie de notre souffrance provient de notre inquiétude liée à la nature inévitable des changements du monde et de la vie alors que nous recherchons de la stabilité, un point de référence fixe et immuable.
L’origine de la souffrance, se rapporte aux états mentaux négatifs qui nous poussent à accomplir des actes qui produisent de la souffrance.
La cessation de la souffrance survient en état de nirvana qui permet d’éteindre la vie, les désirs et sortir du cycle infernal des reincanations
Il existe une voie pour atteindre le Nirvana. Elle passe par une situation d’Eveil spirituel (la boddhi, littéralement « illumination ») étroitement liée au principe de l'absence de soi. Les pratiques bouddhistes visent essentiellement à la réalisation de ce « non-soi ».
Il en découle les Quatre Nobles Vérités :
La première de ces vérités fait de la douleur la compagne de la vie car aucun bonheur n’est durable. Cette vérité s’appuie sur le concept hindouiste du cycle des réincarnations régit par le karma, résultat des bonnes et mauvaises actions passés.
La seconde vérité définit que la douleur naît de la soif de vivre, des désirs et des passions. Autant de sources qui alimentent la convoitise, la jalousie, la haine et l’erreur.
La troisième des vérités découle des précédentes. Si l’on supprime la cause, on annule son effet. Par prolongement, si l’on éteint les désirs on annihile la souffrance.
Enfin, la quatrième et dernière des nobles vérités correspond à la morale bouddhique. Celle-ci préconise la méditation, le savoir, la vérité et le bien. Elle conduit au Nirvana, à l’extinction des désirs, à l’état suprême de non-existence.
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.
La culture est, dans un groupe ethnique ou une nation, l'ensemble de phénomènes matériels et idéologiques qui le ou la caractérise par opposition à un autre groupe. ex les Tibétains
Le terme culture concerne des populations ayant des us et coutumes spécifiques, qu’elles soient ou non un sous ensemble d’une civilisation. Une culture c'est une civilisation qui n'a pas encore atteint sa maturité, son optimum, ni assuré sa croissance.
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