L’Afrique de l’Ouest compte un grand nombre d’ethnies différentes par le lieu d’habitat, la culture, le mode vie ou la langue. A cela s’ajoute une ethnonymie variable selon les peuples qui les désignent.
Pour disposer d’une vue générale, parfois réductrice, une vingtaine de regroupements ont été opérés entre les ethnies cousines sous le nom du peuple le plus représentatif, ou d’une appellation rassembleuse. Elle est trans nationale.
Ex : les Mandingues, pour les Mandingues, Bambara, Malinké…, ou Gbe, pour les ethnies appartenant aux langues Gbe.
Ce sont les suivants par ordre alphabétique :
Des répartitions, par espaces géographiques, par groups de langues ou par familles ethniques sont disponibles dans des articles spécifiques.
Critères ayant conduit à effectuer des regroupements ethniques :
L’analyse ethnolinguistique, combinée à celle climat géographique permet de trouver des critères assez pertinents pour définir les regroupements ethniques pour l’Afrique de l’Ouest. En revanche, l’appartenance à des états ou les croyances religieuses ne sont pas des critères de ségrégation marquants.
Ci-après ceux qui ont été retenus dans l’analyse :
Les données statistiques disponibles ne rendent compte que très imparfaitement d’une réalité actuelle soumise aux mobilités et aux métissages. La méthodologie des enquêtes a varié dans le temps. Le critère linguistique, plus facile à appréhender et moins polémique, est souvent préféré aux classifications ethniques, souvent figées par l’ordre colonial, mais aussi renforcées par les populations qui les parlent.
Les sources utilisées pour l’établissement des estimations ci-dessus proviennent entre autres de :
Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun.
membres d'un des clans Korowai en Papouasie indonésienne
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.