La nature des ressources agricole dépend de la pluviométrie. Les habitudes alimentaires en dépendent. Elles donnent une indication sur les modes de vie des peuples et se retrouvent dans la répartition géographique des groupes ethniques.
Du nord au sud, les zones saharo-sahélienne, ne permettent que le pastoralisme selon une transhumance saisonnière pour rechercher au mieux les zones de pâturage épisodiques. Ce sont les terres des Peuls.
L’Afrique de l'Ouest compte aujourd’hui 60 millions de bovins, 70 millions d’ovins et 90 millions de porcins. Les volailles, les camélidés et plusieurs autres espèces utilisées comme animaux de trait (chevaux, ânes) complètent un stock animal dont le potentiel est remarquable.
Là où des pluies saisonnières sont peu abondantes, le mil et le sorgo permettent de cultiver des espaces laissés libres par les troupeaux repartis vers le nord. Les peuples qui en consomment se trouvent parmi les Haoussas, les peuples de langue Gour ou Mandingue.
Dans l’espace sahélien du sud, la culture des tubercules est possible (patates douces, manioc…)
Ce n’est que dans la frange sud que les cultures arboricoles sont possibles en région tropicale. (a noter le rôle ancien de la noix de Kola qui permettait des échanges entre les peuples forestiers et sub sahéliens avant la colobisation). On retrouve dans ces régions la majorité des peuples d’origine forestière comme les Yoruba, Akan, Gbe/Kwa entre autres.
Les possibilités d’irrigation (autour du fleuve Niger par exemple) viennent modeler les aires cultivables
L’introduction des cultures intensives par les colons ont passablement modifié voire altérer l’agriculture traditionnellement vivrière, surtout dans les régions méridionales et ont engendré des migrations inter ethnique.
Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun.
membres d'un des clans Korowai en Papouasie indonésienne
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.