Savounais
Les habitants de l'île de Savu (Savou) et de sa petite sœur, l'île de Rajua, forment une communauté spécifique de 40 000 habitants, vivant principalement du sucre produit par le palmier Lontar (Boras). Ils sont de type malais
L'île de Savou une des plus méridionale des îles de la sonde est exposé aux vents secs et chauds venu d'Australie. Le Climat, bien que tropical ne permet qu'une maigre agriculture sur des terres calcaire, à la saison des pluies (novembre à avril).
L’île est découpées selon des territoires ancestraux : Teriwu, Liae, Dimu, Menia, Seba and Mesara mais seul Seba, Mesara, Liae et Dimu existèrent durant la période coloniale. Chacun dispose de leurs propres lieux sacrés, comme Namata, et familles de prêtre (la Mone Ama). Avant l’indépendance le droit coutumier était assuré par des Rajas (chefs de communauté). Depuis 2009 le découpage administratif reprend globalement les traditionnels
Habitat:
Les maison sont entièrement construite à partir de matériaux tirés du palmier Lontar (Boras).
Elles sont constituées d’une plateforme surélevée et d’une armature en forme de navire inversé, couverte de feuille de palmier. Ses différentes parties sont désignées selon des termes anthropomorphiques : le cou, la tête, les côtes, mais aussi de celle des parties d’un bateau. La toiture peut être ornée de bois rappelant les cornes du buffle. L’intérieur est aménagé sur trois niveaux : le sol, en périphérie, la plateforme principale et un grenier au centre. La toiture descend très bas afin de mieux protéger du soleil la plateforme principale, sans cloisons, ventilée naturellement.
Activité des Savounais : Le sucre des palmiers Lontar
Le palmier Lontar produit jusqu'à 10 litres par jour d'une sève sucrée récoltée à la cime par des incisions faites dans les fruits. Une fois réduite sur un feu de bois dans de grandes bassines, le sirop est mis a durcir au soleil et constitue un aliment de base des Savounais, en particulier a la saison sèche. Les plantations de palmier, disséminées sur l'île, devant être visité tous les jours, en période de production, ont conduit les habitants à construire leurs maisons au plus près des arbres, ne favorisant pas la concentration des habitations en villages.
Bien que la cuisson du jus de boras consomme du bois, la gestion des ressources est équilibrée et on rencontre de nombreux arbres centenaires, à cote d'une végétation arbustive utilisée soit comme bois de chauffage soit comme complément d'alimentation des chèvres. Quelques buffles sont élevés pour travailler les rizières dans des fonds de vallée assez large pour permettre tout de même de cultiver du riz à la saison des pluies.
Des chevaux, signe extérieur de richesse, vivent en semi-liberté à certains endroits de l'île. Ils auraient été importés sur l’île en échanges des essences de santal très recherchée des Portugais.
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