Le plateau tibétains est peuplé à 70% de tibétains
Les habitants du plateau tibétain chinois sont majoritairement des Tibétains à 69%.
(données de 2000. La proportion à diminuée depuis, avec l'arrivée de nombreux travailleurs et immégré depuis le reste de la chine, surtout dans les villes principales)
(Hors hautes vallées du Népal, de l’Inde et périphérie du nord)
Total |
Tibétains |
Chinois han |
Autres |
|||
7 282 154 |
5 021 231 |
69,0% |
1 470 209 |
20,2% |
790 714 |
10,9% |
Sont pris en compte dans ce calcul, les habitant de la RAT (Région autonome du Tibet), des préfectures et cantons autonomes tibétains des provinces du Qinghai, Sichuan, Yunnan et Gansu, et non les populations des préfectures non tibétaines du flanc du plateau (où vivent cependant quelques tibétains : 200 000 environs) alors qu’elles sont comme souvent incluses dans des chiffres médiatisés.
Dans la RAT seule, les Tibétains sont 92%
Quand bien même ces chiffres basées sur des statistiques officielles du gouvernement chinois, sous estimeraient le nombre de Han du plateau du Tibet en ne comptabilisant pas les militaires, les travailleurs saisonniers et les touristes, il en faudrait de l’ordre de 1,5 million pour atteindre des chiffres souvent cités affichant que plus de 50% de la population du Tibet est Han.
Les préfectures des marches tibétaines ont toujours eu, même dans le passé, un mélange de populations tibétaines avec des ethnies limitrophes. C’est particulièrement le cas au Yunnan avec les Yi ou les Naxi.
Dans le Quinghai, la prise en compte, rien que de la population de la capitale régionale de Xining, de 1,8 million d’habitants, très cosmopolite, majoritairement Han et avec une communauté Hui conséquente, fait basculer les statistiques pour un surpeuplement Han et fausse l’appréciation du peuplement tibétain du plateau.
Cette constatation ne cache pas les difficultés qu’a le peuple tibétain pour préserver sa culture. La cause en est d’avantage leur intégration dans le monde moderne, comme pour toutes les minorités du monde, qu’une volonté délibérée d’anéantissement venue de l’extérieur. Confronté au développement économique Chinois, les tibétains sont noyés par la mondialisation culturelle. Celle imposée par les Han d’abord, et celle venue d’occident ensuite à travers la société de consommation qui pour eux comme pour d’autre sont des chants de sirènes difficiles à ne pas écouter.
Les statistiques officielles pour 2000 font état de 5,4 millions de Tibétains. 400 000 de plus que retenu dans le tableau ci-dessus qui ne comptabilise pas les tibétains vivant hors du plateau ou en exil. Selon le gouvernement tibétain en exil, les tibétains seraient 6 millions, un chiffre retrouvé pour le décompte des locuteurs des langues et dialectes tibétains.
Depuis ces chiffres de 2000, la situation a évolulée, mais rien ne permet d'affirmer que le pourcentage ai beaucoup changé. Le nombre des Tibétains et des Han ayant augmentés des deux cotés.
Les nombre des tibétains a doublé entre 1964 (2,5 MM) et 2000 (5,4MM)
Sources chiffrées : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/chine-region-auto-Tibet.htm
Référence : LECLERC, Jacques. «Région autonome du Tibet» dans L’aménagement linguistique dans le monde, Québec, TLFQ, Université Laval, 01 nov. 2012,
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