Les Kirghizes sont un des peuples turcophones qui habitait depuis la haute antiquité, la moyenne vallée de L'Ienisseï. Les Kirghizes actuels sont très nettement mongoloïdes.
Les Kirghizes évoluaient originellement, il y a 2000 ans, dans le nord-est de la Mongolie et se serait d'abord déplacés vers le sud de la Sibérie entre le VIe siècle et le VIIIe siècle, puis vers la région nord de la Mongolie, jusqu'au XIIIe siècle.
Les Kirghizes s’y montrèrent de mauvais administrateurs et ne surent pas organiser et conserver le pouvoir lorsqu'ils conquirent la Mongolie à la fin du premier millénaire. Ils mèneront une vie obscure jusqu'au temps moderne.
Ils ne quittèrent la Sibérie qu'à partir du XVIe siècle, à l'arrivée des Russes, pour s'installer dans l'actuel Kirghizstan.
Le peuple kirghize compte environ 4.5 millions d’individus. Dont 4 millions au Kirghizstan où ils y sont majoritaires (65 à 70% des habitants du pays) et on en compte aussi en Chine (120 000 arrivé lors de la répression soviétique) et en Ouzbékistan (180 000 dans la vallée de Ferghana) et au Tadjikistan.
Les Kirghizes sont restés des nomades pour nombre d’entre eux qui vivent encore sous la yourte, l’été, sur les plateaux des monts Tien Chan en particulier. Ceux-ci sont parmi les derniers représentant des cultures nomades des steppes. La sédentarisation en touche de plus en plus, et ils gagnent les vallées et les bordures de la plaine du Fergana où ils se heurtent aux populations Ouzbeks ou Tadjiks.
L'islam est devenu la religion principale de la région vers le XIIIe siècle. La plupart des Kirghizes sont des musulmans sunnites de l'école hanafite.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)