Les Kazakhs sont un peuple turc (turcique) habitant majoritairement le Kazakhstan et les régions frontalières des pays limitrophes, notamment la Russie (en particulier les districts d'Astrakhanean et d'Orenbourg), la Mongolie (principalement le canton de Bayan-Ölgii où ils forment environ 90 % de la population), l'Ouzbékistan, le Kirghizistan et la Chine (surtout la préfecture autonome kazakhe d'Ili).
La population totale de Kazakhs dans le monde est d'environ 15 millions de personnes. Environ un quart des Kazakhs vivent à l'extérieur du Kazakhstan.
En tant que « peuple cavalier », la culture des Kazakhs précoloniale relevait d'une société nomade ou semi-nomade, issue de ses origines turco-mongoles et de la civilisation des steppes.La sédentarisation forcée, la collectivisation et la mise en place de kolkhozes par l’URSS ont profondément modifié les mœurs kazakhes
L'islam, progressivement intégré aux traditions d'Asie centrale entre les VIIIe et XIVe siècles, a aussi eu une influence sur la culture kazakhe. Actuellement, la plupart des Kazakhs sont musulmans sunnites de rite (Madhhab) hanafite. On estime que 70 % des Kazakhs sont musulmans sunnites et observent au moins une partie des rites.
Les Kazakhs parlent le kazakh de la famille des langues turques (turciques), ainsi que le russe.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.