Plusieurs types de nomadismes sont observables.
La plus fréquente concerne le nomadisme saisonnier accompagnant le déplacement des troupeaux. Ce sont les conditions climatiques qui ont conduit les populations habitant des régions à végétations saisonnières à se déplacer périodiquement. Il s’agit essentiellement d’éleveurs qui déplacent leurs troupeaux au grès du fourrage disponible. Les déplacements se font souvent sur des itinéraires identiques d’année en année sur des distances de quelques dizaines, voire centaines de kilomètres qui peuvent prendre quelques jours, voire semaines pour migrer d’une zone d’estives à une zone d’hivernage, ou vers des espaces ayant reçu des pluies permettant la renaissance des herbages.
Une autre forme de nomadisme est pratiquée par certaines populations et concerne le commerce réalisé grâce à des caravanes permettant d’acheminer des marchandises sur de grandes distances. Les déplacements s’opèrent alors selon la disponibilité des produits, des demandes de commanditaires, tout en s’adaptant aux contraintes climatiques éventuelles. Elles peuvent durer des semaines, voire des mois. Ce sont, par exemple, le cas des caravanes de sel du sud du Sahara, ou de Somalie, du commerce du thé et des chevaux des Tibétains dans le haut Sud-est asiatique, ou les caravanes d’autrefois qui traversaient l’Asie centrale, remplacée aujourd’hui par les camions.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
L’Etat désigne la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique, représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté.
En Occident, l'Etat est la forme la plus élaborée de la vie commune d'une société humaine. Il exerce son pouvoir par le biais du gouvernement. L'Etat dispose d'un certain nombre de monopoles comme l'utilisation légitimée de la contrainte physique (pour faire respecter les lois), la collecte des impôts...
Poste, Marie, Ecole dans un village du massif central