L’organisation sociale chez les Asmat est patriarcale. La descendance est donc principalement patrilinéaire.
Les hommes Asmat peuvent être polygames. Dans de nombreux cas, une femme, devenue veuve rejoint l’homme d’un couple de la famille le plus proche pour ne pas être laissée ainsi que ses enfants, sans protection.
Selon des règles internes au village ou inter village (Mbai ), il était admis que les partenaires masculins pouvaient partager leurs épouses dans une pratique appelée papitsj . Sous l'influence des missionnaires dans les dernières décennies elles ont été à priori proscrites.
La répartition du travail est largement dépendante du sexe des individus. Les femmes sont responsables de la pêche au filet, de la collecte en forêt (assisté par les enfants), du transport de bois de chauffage, et la plupart des tâches domestiques. Les hommes sont responsables de la pêche à la ligne, la chasse, et la plupart des activités horticoles. L'abattage des arbres, et les constructions des maisons sont dévolus aux hommes. Le traitement du sagou est l’affaire des deux sexes. Dans les villages maritimes, la pèche au requin est devenu une activité importante devant l’augmentation de la demande extérieur pour les ailerons.
Les hommes dorment dans la « longue maison » (jeuw) hors de la présence de leur épouse. Les cérémonies qui ont lieu à l'intérieur de la maison des hommes sont interdites aux femmes.
Avant la période coloniale (hollandaise) la plupart des échanges de proximité ne se faisaient que pour des éléments à valeur rituelle (des coquilles de triton par ex). Pour les pierres nécessaires à la confection des haches un réseau d’échange plus étendu allait jusqu’aux contreforts des montagnes centrales.
Aujourd’hui le commerce concerne des objets manufacturés apportés par des commerçants (principalement les Indonésiens d'origine chinoise et javanais), les échanges avec des missionnaires, ou les touristes occasionnels.
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
Le Développement humain en économie est un facteur du développement des sociétés. L'Indice de développement humain (IDH) permet de l'évaluer
L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
jeune filles de l'ethnie des Bajo en Indonésie en période de Ramadan
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.