Les populations nomades que je connais, habitent sous des tentes ou des yourtes, ont domestiqué un moyen de transport, le dromadaire ou le cheval. Il est surprenant de constater que dans sa vie de tous les jours, le comportement du Touareg du Tassili, ou du Mongol de l'Altaï est très semblable. Les distances ne se mesurent pas en kilomètres, le temps ne se mesure pas en heures. Ils disent: nous irons la bas, pour la nuit tombante.
Habitats des peuples nomades dans le monde
L'hospitalité est toujours chaleureuse, c'est une question de survie dans ces contrées au climat excessif. Cependant le visiteur ne s'impose pas et conserve sont indépendance. Pour l'illustrer, en Mongolie, une soirée autour du feu dans la steppe, un cavalier descend de son cheval à la limite de la lumière et de la nuit. Il s'assied sans dire un mot et attend qu'un membre du groupe l'invite à se joindre au groupe. Si jamais personne ne lui faisait l'invitation, il remontrait sur son cheval et disparaîtrait dans la nuit.
Des populations nomades que j'ai côtoyées:
nom collectif qui désigne l’ensemble des habitants d’un lieu géographique (pays, région, ville…) ex la population du Yunnan
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)