Qiang est un nom donné à divers groupes ethniques, durant différentes périodes de l’histoire chinoise. D’anciennes tribus nomades sont considérées comme les ancêtres, à la fois des Qiangs modernes et du peuple Tibétain
Les Qiang historiques ont quitté, au cours du 1er millénaire av. J.-C., le nord du plateau tibétain, pour s’étendre vers l'Est et rejoindre le peuple Han, et d’autres branches, vers le sud pour rejoindre les provinces du Yunnan et du Guizhou. Certains sont allés encore plus loin, en Birmanie, formant de nombreux groupes ethniques aux langues tibéto-birmanes.
Les Qiangs vivent aujourd’hui principalement dans des zones montagneuses et accidentées, du nord-ouest de la province du Sichuan.
Leur population se montait à 306 072 habitants au recensement de 2000, avant un grave séisme en 2008, dont l'épicentre se situait dans sur leur territoire.
La population Qiang d'aujourd'hui est plus réduire que par le passé pour ce peuple dont l'histoire remonte jusqu'à la dynastie Shan.
Les Hans se considèreraient comme les descendants des Qiang.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.