Le groupe Daic est le plus souvent appelé Taï
En Asie du Sud-est continental, les familles ethnolinguistiques y sont au nombre de quatre: austronésienne, austro-asiatique (Mon Khmer), TAI (TAI-kadaï) et sino-tibétaine. Cette complexité linguistique s’exprime d’autant plus lorsque l’on tente d’élaborer une géographie linguistique (et non ethnique) qui met alors en avant le caractère de "carrefour, de zone de passage que présente l’Asie du Sud-Est continental l’influence du relief et des axes hydrographiques se fait sentir dans la direction majeure des flux démographiques l’opposition entre les basses terres, domaine des grandes civilisations et des fortes densités, et les hautes terres, peu peuplées par des groupes ethniques éparpillés et d’une grande hétérogénéité. La complexité cartographique du peuplement est ce qu’elle est en plan, elle s’accentue encore en coupe
-Les peuples de langue austro-asiatique d’Asie du Sud-est (Môn Khmer) sont les plus anciennement installés dans la région. C’est le cas des :
Une liste d’ethnies de langue austro-asiatique :
-Les peuples de langue austronésienne (Malayo Polynésienne) originaire du contient en face de Formose, comptait les Cham aujourd’hui disparu, et concerne aujourd’hui l’ensemble des peuples non Papou de l’Océanie. Ils sont encore très présents dans la péninsule malaise
-Les peuples de langue Taï-Kadai :
-Les peuples de langue sino-tibétaine dont les plus nombreux sont les Chinois(Han) comprennent le sous-groupe très varié des tibéto-birmans avec les Katchin, naxi, Yi (Lolo), Pai, Karen, Lisou, Akha, Lahou
Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun.
membres d'un des clans Korowai en Papouasie indonésienne
« Ce que les hommes appellent civilisation c’est l’état actuel des mœurs et ce qu’ils appellent barbarie ce sont les états antérieurs » A.France.
« La civilisation ne peut se définir que par rapport à toutes les sciences de l'homme (géographie, sociologie, économie, psychologie collective) en n’ignorant pas l’histoire » F.Braudel