Ils appartiennent à la famille ethnolinguistique des Taï
Ils parlent deux dialectes très voisins, classés comme Tai du nord et du centre.
Il existe une langue zhuang indigène, traditionnellement écrite en sinogrammes, mais qui utilise aujourd'hui principalement l'alphabet latin imposé à l’arrivée des missionnaires Chrétiens dans la région. Cette langue est proche du thaïlandais.
Leurs affinités linguistiques les plus proches sont avec les autres langues « Taï du nord », y compris les Buyis du Guizhou juste au nord.
Les dialectes Zhuang du sud du Guangxi appartiennent au « Tai du centre ». Leurs plus proches parents linguistiques sont les langues Tai du nord-est du Viêtnam, connues sous le nom de Nung et de Tho (ce dernier est maintenant appelée Tay au Viêtnam).
Tous les dialectes Zhuang sont typiques des langues Tai avec l'usage de tons (différences de hauteur du son), pour distinguer les mots. Les mots sont en grande partie monosyllabiques et ils comprennent beaucoup d'emprunts du Chinois ancien et moderne.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)