Les langues dai sont des langues tai-kadai, du groupe sino-taï. Une famille de langues qui comprend également le thaï, le lao et d'autres langues parlées dans la région. La diversité linguistique parmi les Dai reflète la diversité culturelle et géographique de ce groupe ethnique.
Les Dai ont une langue écrite toujours en usage.
L'Histoire Dai, écrite en langue Dai, remonte à plus de mille ans. Ils partagent des ancêtres communs avec les Zhuangs du Guizhou, les Thaïs de Thaïlande, les Lao du Laos et les Shans du Myanmar. Ils étaient appelés 'Dianyue' à la cour de la dynastie des Han.
Il est à noter que les Dai peuvent être divisés en plusieurs sous-groupes, et les langues peuvent varier entre ces groupes. Les principales langues dai incluent le Dai Lu, le Dai Nüa, le Dai Dam et d'autres variantes. Chaque sous-groupe peut avoir sa propre langue distincte.
Système d'écriture : Traditionnellement, les Dai utilisaient un script appelé le « Tai Le », une variante de l'écriture tibétaine. Cependant, avec le temps, l'écriture Tai Le a été remplacée par l'écriture thaïe pour la plupart des groupes Dai, en particulier ceux vivant en Thaïlande.
Écriture thaïe : Actuellement, la plupart des Dai en Thaïlande utilisent l'écriture thaïe pour la communication écrite. Cela s'explique en partie par la proximité géographique et les liens historiques entre les Dai et la Thaïlande. L'écriture thaïe a été adaptée pour refléter les sons spécifiques de la langue dai.
Écriture en Chine : En Chine, les Dai utilisent également une variété de scripts pour écrire leur langue, y compris des adaptations de caractères chinois. Certains groupes utilisent le script « Tai Yuan » ou « Tai Dam », tandis que d'autres ont adopté des caractères chinois pour représenter leur langue.
Les langues dai ne sont pas seulement parlées en Chine et en Thaïlande, mais aussi au Laos et au Myanmar (Birmanie). Les formes écrites peuvent varier selon la région et l'influence historique.
Le terme démocratie désigne à l'origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité.
Ce terme désigne aujourd'hui tout système politique dans lequel le peuple est souverain. Le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernement, mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeurs l'égalité et la liberté. La France a pour devise : « Liberté », « égalité », « fraternité »
La démocratie est une structure sociétale, un ensemble d’institutions politiques qui visent à garantir les Droits de l’homme pour tout être humain. Les droits de l’homme naissent de la valeur centrale de dignité humaine.
La démocratie se fonde sur le présupposé que l’objectif principal de la société doit être le bienêtre de tous ses membres, et que chacun doit jouir du maximum de liberté compatible avec la liberté de chacun de ses semblables.
La démocratie est directe (le peuple vote les lois) ou représentative (le peuple élit des représentants qui votent les lois).
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.