Depuis 1951, l'armée chinoise occupe le Tibet.
En 1959, Le Dalaï Lama s'enfuit en exil en Inde à Daramssala. Plus de 100 000 tibétains vont le suivre pour échapper à la violente répression chinoise qui aurait fait plus de 1,2 millions de morts directs et indirects. (Ce chiffre controversé représenterait 20% de la population actuelle de culture tibétaine et prendrait en compte les morts dans les massacres, les disparus dans les camps, mais aussi la part des décès consécutifs à la famine qui a touchée l’ensemble de la population chinoise dans les années 70).
Durant la révolution culturelle, les gardes rouges ont mis à sac ou détruits des milliers monastères Tibétains.
Depuis le début des années 90, l'attitude du gouvernement Chinois vis à vis des Tibétains à changée mais reste insidieuse : la politique est à la colonisation (construction des infrastructures, développement touristique.)
Sur le plan religieux, les Chinois ont relâché leur pression et autorisent la reconstruction des monastères et l'organisation des fêtes religieuses. La surveillance et les contraintes restent au demeurant forte au niveau politique et concernant les grands leaders (Panchen Lama), même si des photos du Dalaï Lama peuvent être observées de ci delà
Au nom de la modernisation ou du développement, mais souvent au mépris des intérêts locaux, sur le Toit du monde comme dans d’autre provinces, on assiste à une véritable « conquête de l'Ouest »: occupation des terres, militarisation du terrain, exploitation anarchique des ressources au bénéfice des autorités centrales et colonisation par arrivée de population non tibétaine sous couvert de vouloir "civiliser un peuple arriéré".
On assiste par exemple à une véritable ruée vers l'or dans les provinces de l'Amdo ou du Kham durant la saison estivale.
A Lhassa la sinisation est réelle. La ville est en pleine transformation et une société à deux vitesses est en train de s'installer : les tibétains d’origine d’un côté qui restent pauvres, et les Hans de l’autre qui s’enrichissent, qu’il s’agisse des fonctionnaires aux avantages « d’expatriés » que des entrepreneurs ou nouveaux commerçants.
Sur l’ensemble du plateau tibétain au demeurant, les tibétains sont toujours majoritaires.
Le retour d'exil de quelques Tibétains formés à l'économie occidentale, permettra peut-être de ne pas abandonner au seul Han les rênes de l'inéluctable développement économique.
Elle cherche à comprendre et à expliquer l'impact du social sur les représentations (façons de penser) et comportements (façons d'agir) humains. Ses objets de recherche sont très variés puisque les sociologues s'intéressent à la fois au travail, à la famille, aux médias, aux rapports de genre (hommes/femmes), aux religions, ethnicités, bref, à l'environnement humain.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.